UNE REMISE EN QUESTION DES MOYENS CLASSIQUES DE L'URBANISME
"On ne peut pas dessiner l'espace public contemporain avec les seuls moyens de l'urbanisme classique." Par opposition à "la pensée unique" de la typologie ou de la forme, Collin et son équipe, sur le site de Villetaneuse, entre gare, grand ensemble et université, s'intéressent à ces données aléatoires et vivantes que sont les flux, la mobilité, les relations-ruptures, les points d'attraction.
UNE FIGURE VIRTUELLE, REFLET DU REEL
Les données du site sont numérisées. Elles tissent un grand filet virtuel, fait de mouvement, de cristallisation, qui révèle les implantations des programmes à venir.
UNE METHODE QUI DEVELOPPE LES RELATIONS DYNAMIQUES EXISTANTES, EN CREE DE NOUVELLES, RELIE LES ELEMENTS DU PROGRAMME
Sur le terrain, les architectes relèvent des cheminements, des traces et des points "attracteurs" (la bibliothèque, le foyer, la gare). Ce sont des fragments qui aujourd'hui fonctionnent dans leurs enclaves. Complétés par d'autres éléments de programme ou de voirie, ils seront mis en relation. Sont intégrés les facteurs de la mobilité, tramway, autobus, les temporalités qui se mélangent, longues et courtes, les usages réguliers ou occasionnels.