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Saint-Ouen-l'Aumône

AGGLOMÉRATION

Située en bordure de l'Oise, à 30 km au nord-ouest de Paris, Saint-Ouen-l'Aumône est une des onze communes partenaires de l'agglomération nouvelle de Cergy-Pontoise (170 000habitants). Elle bénéficie d'axes de dessertes privilégiés (deux arrêts du chemin de fer français, une ligne de Réseau Express Régional prévue en 1999, une autoroute, une voie rapidenationale) et de près de 400 hectares de zones d'activités accueillant la plus forte concentration de petites et moyennes entreprises et industries de France et même d'Europe. En trente années, la commune est passée de l'échelle d'un bourg rural ancien, dont quelques constructions témoignent encore, à celle d'une ville de taille moyenne. Elle a subi l'urbanisation massive des années 60/70 avec des parcs de logements locatifs sociaux, des tours en lieu et place du centre ancien et le quartier Chennevières de loin le plus problématique de par sa taille et son enclavement.
Depuis les années 80, les efforts de la commune se sont portés sur la reconstitution d'un centre-ville et le développement maîtrisé de nouvelles aires d'expansion. Aujourd'hui, à travers l'exemple du quartier de Chennevières, la ville s'interroge sur l'avenir de ses ensembles de logements sociaux, sur une politique qui permettrait de stopper la dégradation du bâti et de redonner une dynamique aux habitants.

SITE

Chennevières est synonyme d'un grand ensemble de 1381 logements locatifs sociaux construits au début des années 70 au sud de la commune de Saint-Ouen-l'Aumône. Bordé de deux voies rapides, l'autoroute A15 et la route nationale 184, le terrain est couvert d'une architecture de tours et de barres de 4 à 17 niveaux en unité de 27 à 200 logements dans un état relativement dégradé socialement et matériellement. Trois écoles, une crèche, une maison de quartier, un terrain de sports, un club de jeunes et un noyau commercial de moins de 10 unités dont un groupe médical et un petit supermarché forment l'ensemble des services disponibles. Le quartier est en rupture totale avec son environnement immédiat du fait de la présence d'espaces libres monostructurés (parkings, vides, voiries) et par son caractère autonome en limite d'urbanisation. L'assiette des constructions appartient à un maître d'ouvrage public (OPIEVOY), les terrains limitrophes à la commune et à l'Agence Foncière des Transports de la Région Parisienne.

      OBJECTIFS

      Le secteur est prioritaire pour la ville en raison des difficultés qui s'annoncent tant sur le plan architectural que social. La municipalité envisage des modifications substantielles de la composition du quartier à échéance d'une quinzaine d'années, avec une intervention sur le bâti comprenant des démolitions avec diminution du nombre de logements, des reconstructions, des transformations, des ventes ... , en bref une diversification du type d'occupation. Afin d'insérer l'ensemble dans son environnement, une amélioration des liaisons urbaines et en particulier avec le centre-ville est prévue, ainsi que des actions d'accompagnement sur les espaces communs et un traitement global des espaces publics.
      L'intervention consiste essentiellement à restructurer le noyau commercial, à traiter les rez-de-chaussée des habitations, à implanter quelques constructions neuves sur le site, et surtout à désenclaver le quartier par un traitement des espaces libres et une réflexion attendue sur les accès et le stationnement.

      THÈME

      Un exemple de traitement est à trouver pour un héritage des années 60, un ensemble de logements sociaux à transformer radicalement et à relier à son environnement urbain.
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