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Aubervilliers

AGGLOMÉRATION

A la limite nord de la ville de Paris, entre les voies de chemin de fer partant de la capitale vers l'Europe du Nord et de l'Est, et le canal Saint-Denis, la Plaine-Saint-Denis est une vaste enclave d'activités, un territoire intercommunal de 780 hectares. Depuis 8 ans, trois collectivités (Saint-Denis, Aubervilliers, Saint-Ouen) ainsi que le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis travaillent ensemble à sa revitalisation économique, sociale et urbaine. Aujourd'hui un schéma global d'aménagement existe : sont privilégiés le paysage et les espaces publics comme lieux de contact et axes de polarité où viendra se fondre la cohérence de l'organisation urbaine. Le projet intègre les voies anciennes, quartiers, parcellaires et implantations industrielles, et favorise la mixité des fonctions activités-habitat-équipements. C'est dans ce contexte que s'inscrit le projet de restructuration de l'îlot "Cristina Garcia Landy".

SITE

Le site se trouve au centre de gravité de ce territoire de La Plaine-Saint-Denis, à 700 m d'un futur "Grand Stade" et en bordure du canal. Il fait partie, à l'intérieur d'un dispositif de requalification appelé "Grand Projet Urbain", d'un aménagement prioritaire dû à la présence d'habitat insalubre et au déplacement d'une gare d'un Réseau Express Régional. Le quartier intercommunal "Cristina Garcia Landy" constitue donc un ensemble urbain d'environ 32 hectares qui accueille 3 000 habitants et plus de 1 300 emplois. Enjeu de toutes natures, ce quartier revêt un caractère symbolique de par les populations étrangères qui s'y sont succédé sans jamais vraiment le quitter. La situation actuelle du quartier se résume en une paupérisation et diminution de la population (50% entre 1954 et 1990), une dégradation continue du bâti, des pratiques spéculatives (hôtels meublés), un bâti industriel vétuste, des changements de fonctions générateurs de dysfonctionnements et peu créateurs d'emplois, un système de voiries étroites non reliées où le piéton est pénalisé, un secteur à risque de pollution des sols, des équipements publics inégalement répartis et insuffisants, une structure commerciale faible. Le périmètre de réflexion intègre l'ensemble du quartier et en particulier son accroche à Aubervilliers par la rue du Landy. A l'intérieur de ce quartier, les terrains mis au concours sont actuellement occupés par du logement soit très vétuste et souvent vacant, soit réhabilité à conserver, des activités artisanales ou industrielles en déclin. La propriété des parcelles se répartit entre la ville d'Aubervilliers, l'aménageur (SEM), des propriétaires privés pouvant prouver leur statut et d'autres ayant construit sur le sol d'autrui et ne possédant donc pas d'actes notariés.

OBJECTIFS

La ville d'Aubervilliers propose des principes urbains forts afin de développer l'existant, réorganiser les activités et s'engager vers une diversification sociale tout en améliorant les conditions des populations en place. Au lieu d'une tabula rasa, elle souhaite une prise en compte des richesses et des contradictions de l'organisation urbaine existante, la mise enplace d'une stratégie d'ensemble sur le quartier avec la possibilité d'interventions ponctuelles en fonction des opportunités opérationnelles.

PROGRAMME

Une réflexion sur les types de logements, sur les différents modes d'habiter ainsi que sur la répartition des usages viendra en préliminaire de l'intervention. Le programme prévoit des logements diversifiés (locatifs sociaux, locatifs libres et accession à la propriété), des activités, des commerces, des parkings et un traitement général de l'espace public à l'intérieur de l'ilot et le long du canal.

THEME

Un site interstitiel comportant les traces d'un parcellaire et d'un bâti dont il faudra faire l'évaluation, est donné comme une structure urbaine mixte riche à conserver et à valoriser.
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