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ECO-ACTIVATION // Système d’opérations topographiques — Alès
D’emblée, Emilie Bourdier, Sylvain Airaud, Martin Boiteau, Nicolas Amar, tous architectes, et Pierre Collet, ingénieur agronome et en paysage, envisagent de densifier les abords de la ligne tram-train comme futur témoin de l’hétérogénéité des lieux. Cette action matérialise une réalité de la société toujours plus complexe, une acceptation du mélange proposé comme une véritable séquence d’entrée de la ville d’Alès. L’accumulation est le reflet de la ville contemporaine.
 
Le projet donne une nouvelle définition du rapport entre pleins et vides, l’élaboration d’un système qui confond parcelles et constructions permet une relation à l’espace public innovante L’équipe part de la topographie du site et recrée des « faux-sols », aériens ou creusés, afin de reconnecter les enclaves ferroviaires à la ville. Des macro-lots sont proposés, alignés sur les plateformes Le projet envisage de grosses maisons en bois (ressource locale) partagées. Le plan directeur n’est pas figé mais ouvre la possibilité d’une densification progressive. La notion de parcelle est abandonnée : les parties privatives se limitent à la seule construction, le sol restant est offert à un usage public ou à une future densification.
interviews
  • Interview équipe
  • Avis du jury et de la ville
L'avis du jury
Au travers de constructions verticales d’habitats groupés, le projet propose une innovation sur une forme urbaine dense tout en permettant l’adjonction d’espaces extérieurs nécessaires à la vie alésienne. Cette recherche d’un « tissu à tours » plutôt qu’un « tissu à cours » pose la question du statut des pieds d’immeubles, du réseau commercial de cette partie de la ville. Dans la surreprésentation de l’architecture en bois, le projet renforce l’identité propre du lieu mais se risque à un effet d’autonomie urbaine vis-à-vis de ses franges.
L'équipe
Emilie Bourdier croise Nicolas Amar qui croise Martin Boiteau qui croise Sylvain Airaud qui croise Pierre Collet… Dès 2005, une partie de l’équipe s’accomplit en groupe de réflexion et, en 2006, Emilie Bourdier et Sylvain Airaud concrétisent leur première action lors du concours international des Jardins de Chaumont-sur-Loire. Ce collectif cherche en permanence à s’ouvrir aux différents champs de l’architecture (paysage, projets participatifs, musique, arts plastiques…) Profitant des compétences précises et complémentaires de chaque membre pour répondre à un sujet donné, le «groupe» prône des architectures actives démonstratives et surtout contagieuses... La participation au concours Europan 10 synthétise une étape essentielle de leur développement «professionnel» commun.
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