Samuel Martin et Christophe Duburcq ont imaginé un processus de colonisation progressive du site, considérant possible de « dépasser l'antagonisme apparent entre contexte métropolitain et projet local ». Leur projet se fabrique via trois types de coopératives centrées sur l’habitat, la construction et l’agriculture.
Une requalification paysagère, la restauration géographique d'un territoire agricole de plateaux, de coteaux et de vallées façonnées par l'eau précède les constructions. Les logements sont groupés en barres ou en rangées de maisons individuelles, formant une bande urbanisée qui relie les équipements et laisse libres des poches de nature. Les espaces publics sont organisés pour favoriser la mobilité de proximité et refonder une échelle de quartier. La mise en œuvre du projet coopératif doit permettre de relocaliser les échanges sociaux, culturels et économiques des futurs habitants. Le dessin montre une bonne maîtrise de la cohabitation entre espace public et une certaine idée de la densité à travers une architecture agricole et industrielle économe en moyens.