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ECO-(RE)START — Istres

Istres est comme la Venise de Calvino. Elle a d'innombrables visages, chacun racontant une histoire différente.

À l'ère de l'expansion urbaine de Marseille, il est nécessaire d'utiliser des stratégies d'urbanisme durable plus claires pour ajouter un charme différent aux autres lieux, afin d'accroître l'attractivité de la ville.
 
Compte tenu d’une problématique de plus en plus préoccupante dans le processus de mondialisation, nous souhaitons que le site soit utilisé comme site de démonstration pour améliorer la qualité de l'eau de la lagune ainsi qu'une démonstration éducative et une exposition publique. Ainsi, le site, et même la ville, pourraient devenir un exemple d'amélioration écologique dans le Sud de la France.

Des recherches ont révélé que la plantation de Zostera marina et de microalgues sur une petite surface peut améliorer efficacement la teneur en oxygène du lagon ainsi que l'environnement aérien de la ville. Par conséquent, nous utilisons le bâtiment du collège à relocaliser comme base de culture de Zostera marina et de microalgues nécessaires à l'amélioration de l'écologie de la lagune, ainsi que comme centre de démonstration et d'éducation correspondant.

À l'échelle du site, chaque bâtiment a lui-même mis en place des clôtures pour clôturer son propre espace extérieur exclusif, fragmentant l'espace public relativement abondant de la base. La continuité sur l'avenue principale est également interrompue visuellement.

Ainsi, nous proposons de casser les espaces publics jusque-là clos de chaque bâtiment et de fusionner les espaces fragmentés. De plus, les panneaux en plastique extra légers à grande échelle sont adoptés comme style unifié à grande échelle du site. Ces espaces publics à grande échelle clairement définis sont vides tout en formant visuellement une séquence d'espaces publics à grande échelle avec un style unifié, tout comme les places urbaines classiques dans les villes romaines traditionnelles. Ils peuvent accueillir divers événements publics, tels que des expositions d'art en plein air, des concerts, des projections de films en plein air, des marchés et des lieux pour des événements culturels.

Enfin, nous connectons les toits à pente douce à un toit de plantation léger et une plateforme de promenade. De cette façon, le passage nord-sud initialement bloqué par la clôture du bâtiment est rouvert. De plus les espaces plans et verticaux sont intégrés pour former une ligne de courant cohérente couvrant le site.
 
Nous pensons que le site deviendra le noyau écologique de la ville, le noyau de l'espace public et le noyau de la numérisation. Il apportera en permanence de la vitalité à la ville, voire à toute la région marseillaise.


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>> Retrouvez ci-contre les 3 planches illustrées et le texte explicitant la relation du projet au thème de la session "Villes vivantes" ainsi que le processus de fabrication du projet. 

VIDEO DU PROJET (par l'équipe)


 
L'avis du jury
Le projet, en proposant un lieu de valorisation d’une algue présente dans l’étang de Berre, et qui ne pousse que dans des eaux propres, permet de récréer une relation forte entre le CEC et son environnement avec une valeur symbolique pour le territoire : le signe d’une attention nouvelle à la qualité du milieu aquatique. Le jury salue cette proposition qui associe plusieurs vocations au lieu : économique, écologique et éducative. Il souligne également la qualité de l’analyse à plusieurs échelles spatiales et temporelles.
L'équipe


    Nous sommes tous les trois originaires de la même ville du Sud-Ouest de la Chine - Chengdu. C'est la ville natale des pandas. Nous avons grandi en cette ville, nous nous sommes rencontrés à Paris et avons travaillé dans la même agence d’architecture. Par coïncidence, nous n'avons jamais travaillé tous les trois sur le même projet. Ce regret nous a décidés à participer ensemble à un concours. Parmi les trois personnes, Tian est l'architecte, responsable de la conception du bâtiment et des structures, Shan est l’urbaniste et paysagiste, responsable de la conception générale du site, et Yinan est paysagiste, responsable de la conception du paysage. Les rôles des trois se complètent.
     
    Tian LI, architecte, travaille actuellement aux Ateliers Jean Nouvel basés à Paris, France, depuis 2016. Après avoir obtenu le diplôme de master à l’École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette, il a eu son HMONP à l’École nationale supérieure d'architecture de Versailles.

    Yinan DU, paysagiste, travaille actuellement aux Ateliers Jean Nouvel basés à Paris, France, depuis 2017. Il a obtenu son diplôme à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles, architecte paysagiste diplômé d'État.
    Shan JIANG, architecte paysagiste et urbaniste, travaille actuellement aux Ateliers 2/3/4/ basés à Paris, France. Après avoir obtenu un baccalauréat en architecture du paysage à l'Université agricole du Sichuan, elle a obtenu sa maîtrise en urbanisme à l'université de Bretagne occidentale à Brest, ainsi qu'une maîtrise en aménagement paysager à l'École nationale supérieure du paysage de Versailles, architecte paysagiste diplômée d'Etat.



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