Le grand ensemble est accepté, comme donnée urbaine incontournable, comme "monument paysage qui développe sa logique propre, sans accroche à un sol ou à une forme urbaine préexistante".
Pour en combler les effets négatif - rupture des usages, impossibilité d'appropriation du vide comme espace public ou privé - le projet propose un dispositif de figures capables d'apporter des identités, une hiérarchisation du vide, une expression diversifiée de la relation au sol : les tables et les terrasses.
- Les tables : à l'échelle de la ville, elles appuient les espaces significatifs et les formes fortes, d'un cadre de brique de 3 m. d'épaisseur, et de hauteur variable. Les plus basses accueillent circulations, espaces minéraux ou plantés, constructions provisoires. Les plus hautes, répondant aux immeubles, les équipements à venir, par des bandes servantes (escaliers, ascenseurs).
- Les terrasses : territoires du voisinage, elles redistribuent le vide, l'indéfini des circulations et des parkings. Un découpage de type parcelle est crée dans le grand ensemble, symbolisé par un réseau/support de murs et de cheminements. C'est un appui pour des remises, jardins, aires de jeu, friches...
Certains immeubles pourraient être supprimés, tandis que des parkings silo, des aires de stockage, des constructions légères ou foraines, viendraient vivifier les activités quotidiennes.