Ce projet peut se raconter dans son ordre d’élaboration : le territoire, le corridor écologique, le tissu, les parcelles bâties et les logements. Valérie Helman, et Magali Euverte cherchent avec ce projet un mode d'urbanisation qui ne nuise pas aux continuités paysagères et explore les conditions d'attractivité d'un habitat de grande banlieue via un tissu et un type d’habitat innovant, intermédiaires entre le pavillonnaire de Triel et le collectif de Chanteloup.
« Field Work » propose la « colonisation » d’un site périurbain mettant en oeuvre une mixité convaincante entre les espaces verts, les espaces à vocation économique et les logements. Avec ses grandes fermes, des constructions continues et compactes, le projet propose une typologie fondatrice d’une urbanité particulière. Cette matrice déclinée sous forme de « bastides » (ou d’un point de vue opérationnel, de « macro-lots ») s'adapte aux différents contextes (activité, habitat…) et permet à toutes les fonctions de coexister. Un damier agricole et urbain gère les continuités paysagères et écologiques. Enfin les haies et l’alternance de maraîchage et de constructions en bauge créent un paysage bucolique où le ciel et le lointain sont toujours présents. En dehors du tissu et du maillage, l’avenue commerciale est aussi un moyen d’articuler les deux villes.