Moins provocante que ne le laisse penser un graphisme exubérant , une prise de position en manière de déclaration d'amour "à la banlieue ordinaire" Tout d'abord, un état des lieux : "le Landy est l'histoire accélérée d'une banlieue ouvrière ... des rues saturées d'histoire immédiates, des parcelles éclatées, une cité en barres, un canal...".
En réponse, et en respect, le projet propose deux types de "zones anti zones". - Recomposer un tissu pavillonnaire domestique de venelles, propice aux sociabilités de proximité : la Z.U.P., Zone d'Urbanisation Pavillonnaire. - Développer le caractère des hangars verticaux, siège d'activités plus ou moins nomades, en construisant des bâtiments adaptables à l'évolution des populations : un hôtel pour personnes déplacées, des bains douches, un bar, une maison de quartier : la Z.A.C., Zone d'Accumulation Complémentaire. L'architecture, simple, développe un registre constructif de composants modulaires, et de flexibilité fonctionnelle. Pour gérer la transformation progressive du quartier, Zone B propose un outil cadre d'urbanisme, par phase, à l'écoute de la population. Il cadre la densification progressive (à terme, 12 000 m2, un peu moins dense que le programme avancé), à partir de "matrices d'insertion", noyaux denses d'individuel groupé et de petit collectif.