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Densité végétale — Reims
Une population toujours croissante aspire à partir habiter hors des centres-villes. La maison individuelle sur son lopin de terre fait toujours rêver et incarne souvent un objectif à atteindre. L’analyse d’une maison classique de type lotissement permet de dégager trois éléments constitutifs majeurs : l’espace d’habitation, l’espace du jardin et l’espace de la voiture. Ces trois éléments sont indissociables et forment un système qui définit en partie la notion d’individualité dans le logement, facteur principal de ces déplacements hors des centres urbains. La combinaison étroite de ces trois éléments est le point de départ du projet, à l’échelle de l’unité d’habitation d’une part mais égale.ment dans un cadre plus large, à l’échelle du site d’étude de Reims. La dialectique nature/bâti est donc la gageure d’une nouvelle typologie de logements denses où l’espace vert devient une donnée structurante du projet.
L'équipe
De Los Angeles à Reims, il n’y a finalement qu’un pas. Un grand pas certes qui permet tout de même, dans l’esprit de Caroline Binachon et Cyril Desroche d’affiner, dans ces deux villes, leur recherche sur un système d’habitat individuel dont la métropole américaine est un véritable laboratoire. Les deux jeunes architectes ont déjà fait leurs armes. Sur des chantiers de maisons particulières ainsi que chez Jean Nouvel et aujourd’hui à Los Angeles chez Frank Gehry où ils travaillent sur le projet de la fondation LVMH à Paris. Leur modèle d’habitat suburbain, individuel ou collectif, a trouvé facilement sa place près d’une infrastructure reclassée et transformée en une plateforme multimodale, dans les faubourgs du centre-ville reimois.
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